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Conseil SIRH par Nicolas SAURY
3 septembre 2013

Le changement mais pour aller où ?

Lorsque l’on est désigné responsable de la conduite ou de l’accompagnement au changement, l’on se trouve immédiatement confronté à la question des utilisateurs : Changer ? Pour aller où ?

Notre vision du changement est linéaire : changer c’est se mettre en mouvement pour aller d’un point à un autre. Et l’on s’attend à changer pour mieux. Le changement doit être synonyme de progrès.

Pourtant les dernières mutations technologiques (internet/Cloud) ne conduisent-elles pas à de simples stratégies d’adaptions aux évolutions externes et donc à renforcer le paradoxe de la reine rouge. On change pour garder la même place.

Le nom de cette théorie biologique de Leigh Van Valen est inspiré d’un épisode du livre de Lewis Carroll : De l'autre côté du miroir

« Juste à ce moment, je ne sais pourquoi, (Alice et la Reine Rouge) se mirent à courir.
Ce qu’il y avait de plus curieux, c’est que les arbres et tous les objets qui les entouraient ne changeaient jamais de place : elles avaient beau aller vite, jamais elles ne passaient devant rien. 
« Je me demande si les choses se déplacent en même temps que nous ? » pensait la pauvre Alice, tout intriguée.(…)
- Mais voyons, s’exclama-t-elle, je crois vraiment que nous n’avons pas bougé de sous cet arbre ! Tout est exactement comme c’était !
- Bien sûr, répliqua la Reine ; comment voudrais-tu que ce fût ?
- Ma foi, dans mon pays à moi, répondit Alice, encore un peu essoufflée, on arriverait généralement à un autre endroit si on courait très vite pendant longtemps, comme nous venons de le faire.
- On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit. »

0006

 

Selon Tom Roud à l’heure du cloud et du tout connecté, les machines électroniques perdent “naturellement” des fonctionnalités avec le temps. Face au progrès technologique, il s’agit d’évoluer pour conserver peu ou prou le même usage. Il y a bien sûr en parallèle l’émergence de nouveaux usages et de nouveaux besoins, mais il me semble qu’il serait faux de penser que toute mise à jour n’est motivée que par la seule nouveauté esthétique ou technique.

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